samedi 8 septembre 2012

ÊTRE BÉNÉVOLE



Une des plus belles richesses de notre société c’est de constater toutes les heures de bénévolat dont chaque communauté civile et chrétienne peut bénéficier. Nombre de personnes posent quantité de gestes pour aider leur semblable à mieux être, à mieux vivre. Que de personnes vont, à titre d’exemples, aider des personnes à manger que ce soit dans les hôpitaux ou des centres d’accueil! Que de personnes s’engagent bénévolement à prendre des responsabilités dans toutes sortes de comités pour favoriser l’entente, l’harmonie, le succès de diverses activités! Que de personnes se sont engagés dans les partis politiques – toujours à titre de bénévoles – pour faire valoir leurs idées, leurs opinions.


La société dans laquelle nous vivons a besoin de cette foule de bénévoles qui s’engagent partout, qui s’engagent à mettre de la qualité dans les relations interpersonnelles que nous entretenons avec les autres, qui s’engagent à réaliser certaines activités, certains événements qui ne pourraient avoir lieu sans eux, qui s’engagent à faire avancer notre société pour que tous puissent être accueillis et respectés dans leur réalité et dans leur dignité.


Notre société a besoin de bénévoles et notre Église également. Sans cette armée de bénévoles qui se dévouent sans compter dans toutes les paroisses du Québec, notre Église d’ici ne serait pas aussi vivante et dynamique. Nos bénévoles sont la vie, sont le souffle qui permet à l’Église de respirer, jour après jour, d’avancer tout en continuant de proclamer la Bonne Nouvelle du Salut. Nos bénévoles sont un signe sensible qui interpelle les personnes de leur entourage quant à leur motivation profonde, quant à leur foi, quant à leur engagement, quant à leur désir de mettre en pratique le grand commandement de l’amour du Seigneur. Vouloir du bien à ceux et celles qui nous entourent et cela gratuitement, voilà ce qui anime les personnes qui s’engagent sur cette route. Jésus veut ce qu’il y a de meilleur pour tous les enfants du Père et il a donné sa vie pour que cette réalité devienne vivante. Jésus n’a pas calculé son temps, ses jours, ses heures. Une seule chose lui importait : voir les enfants du Père heureux, bien vivants, remplis de joie et d’espérance même s’il y avait de nombreuses contraintes matérielles et physiques.


À l’heure de la fête des bénévoles dans la communauté de Sainte-Praxède, je veux remercier bien sincèrement toutes les personnes qui s’engagent bénévolement dans la communauté. Que ce soit du plus petit geste au plus grand, que ce soit du geste inaperçu à celui qui est plus visible, que ce soit du geste anonyme à celui qui est reconnu, je veux au nom de Jésus exprimer ma plus vive reconnaissance à tous les bénévoles d’aujourd’hui comme à tous les bénévoles des dernières années sans oublier ceux et celles qui voudraient encore faire du bénévolat mais qui ne le peuvent plus pour diverses raisons. Par votre engagement, vous êtes, vous, les bénévoles, la vie de la communauté. Merci pour votre engagement et que votre exemple nous aide tous et chacun à faire notre petite part pour assurer la vitalité et la viabilité de la communauté !


Léo Durocher, ptre

mardi 14 août 2012

INSCRIPTIONS AUX CATÉCHÈSES

INSCRIPTIONS AUX CATÉCHÈSES - automne 2012 et hiver 2013 Prendre note que les inscriptions auront lieu au sous-sol de l'église Sainte-Praxède aux dates suivantes: Mercredi 5 septembre à 19 heures et samedi 8 septembre à 9h30. Nous vous invitons à en informer les personnes qui pourraient être intéressées.

vendredi 24 février 2012

Ingrédients pour un avenir heureux

Nous sommes dans une époque où le religieux est mis de côté au profit des valeurs matérielles. Le défi de nos églises est d’autant plus grand avec la population de pratiquants qui est vieillissante. Alors, qu’en sera-t-il de l’avenir ? Pour ma part, j’ai vu des églises renaîtrent de leurs cendres juste à cause d’un petit groupe de personnes qui priaient tous les jours pour leur communauté. Ils priaient avec confiance que le meilleur pour demain, c’est Dieu qui s’en charge.

De notre côté, dans la fusion de nos églises, nous avons deux choix, celui de se mettre en position de défendre notre territoire, ou celui d’ouvrir nos portes à l’échange, la collaboration et le compromis en vu du bien de tous. Sachons que si nous recherchons seulement notre propre bien, nous risquons de faire du tort aux autres. Mais en recherchant le Bien commun, tout le reste nous sera donné. Ce Bien passe par l’accueil des personnes marginales ou exclues, et par l’accueil de personnes de d’autres territoires que le nôtre. Car, notre époque s’ouvre à une ère mondiale où les frontières sont dépassées pour s’unifier au cœur de Dieu. La seule barrière entre les humains est maintenant le non-amour qui empêche de s’ouvrir aux autres. Ainsi, notre monde sans frontière peut avoir des inconvénients où le mélange de culture, de tradition, de manière de faire peuvent susciter des conflits. N’oublions pas alors que le Royaume compte plus que tout le reste, que l’amour prime sur le besoin de faire comme à l’habitude, que le partage prime sur mon idée auquel je tiens.

Alors, pour l’avenir de nos églises, je nous souhaite beaucoup de miséricorde et d’amour. Que toutes les décisions soient prises dans la paix, en groupe, où aucune personne ne pense à dominer les autres.

En 2013, nos églises de Sainte-Praxède et de Saint-Denis seront définitivement unies. D’ailleurs, Notre-Dame-Des-Mères vient d’être fermée et nous accueillons chez nous les gens qui fréquentaient cette desserte. Nous aurons alors une nouvelle union et un nouveau nom. Nous avons maintenant besoin de vos idées quant à ce nouveau nom de la paroisse. Ce nom religieux pourra évoquer un saint ou une sainte, ou bien décerner un titre qu’on donne à Dieu, à son fils Jésus ou bien à Marie. Par exemple, paroisse de l’Enfant-Jésus, du cœur marial, des saints martyrs, de la miséricorde, de l’espérance, ou bien de Sainte-Barbe !!! Pour partager vos idées écrivez-nous à pastoralebrompton@yahoo.ca ou bien téléphoner au presbytère au 846-2377.

Merci de votre participation,

Marie-Hélène Dufour
agente de pastorale

mardi 21 février 2012

TEXTE POUR CARÊME 2012

REVIENS

Textes du jour : Joël 2, 12-18 / Psaume 50 / Corinthiens 5, 20-6,2 / Matthieu 6, 1-18

La phrase qui m’a touché dans l’Évangile c’est :” Ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. » Qu’est-ce que tu fais dans le secret ? Est-ce que c’est des choses qu’on ne peut montrer en plein jour ? Pourtant, ton Père lui voit déjà ce que tu fais en secret. Il te revaudra ce que tu fais de bien. Alors, au ciel, tu pourras dire : « Papa, tu me dois plein d’amour, car j’ai fait tout ça dans le secret ! » Il répondra : « Je suis si fière de toi, mon enfant ! » Et si dans le secret c’est moins beau ce que tu fais, alors là, ton Père du ciel te dit en ce jour, comme dans la première lecture : « Reviens à moi, dans les larmes et le deuil. Reviens et regrette le mal que tu as fait. » Car, c’est par le regret sincère que je vois que tu veux changer et devenir meilleur. Je vais alors effacer ton péché, mais avant tu dois revenir à moi ton Dieu qui t’aime. Ainsi, durant le carême, revenons au Seigneur plus souvent dans le secret de nos cœurs et disons lui que nous l’aimons. Et si nous n’arrivons pas à aimer Dieu, demandons lui la grâce de revenir à lui et de l’aimer. Dieu à toutes les grâces pour nous aider à aller vers lui, n’attendons plus, le carême est le moment idéal pour se rapprocher de Dieu. Car, l’heure est venu pour nous d’aller vers Celui qui nous aime.

Marie-Hélène Dufour
Agente de pastorale

pastoralebrompton@yahoo.ca

lundi 28 novembre 2011

Fête du Christ-Roi

Commentaire sur les textes du 20 novembre 2011
Fête du Christ-Roi

Voici comment je perçois les 3 textes d’aujourd’hui. Je vois une progression entre eux. D’abord, dans la première lecture, on nous dit qu’au départ on est tous des brebis égarées, qui vivent sans trop savoir quel est le sens de la vie. Sans avoir de direction, de but.

Mais Dieu, le maître, dit qu’il va rassembler son troupeau et qu’il va en prendre soin en donnant de la force à sa brebis faible, en allant chercher celle qui est blessée, et en rendant les brebis qui sont grasses et vigoureuses, plus justes.

Ensuite, mais seulement après avoir pris soin de chacun de ses enfants. Dieu va les juger, ou en un autre mot, les évaluer. Une fois qu’ils auront tout le nécessaire pour devenir une bonne brebis, là Dieu va évaluer si on a bien utilisé ce qu’il nous a donné et si on est resté fidèle dans la bergerie, ou bien si à la moindre occasion, nous nous sommes sauvés du maître.

Dans la deuxième lecture, Paul dit que c’est par Adam (un mouton comme les autres) que tous les autres moutons se sont égarés. Si j’avais été à la place d’Adam, j’aurais voulu moi aussi aller voir ce qu’il y a de l’autre côté de la clôture, car la porte est ouverte. Dieu nous averti en disant : « si tu sors de ma bergerie, tu deviendras malheureux. Mais je te laisse ta liberté en laissant la porte ouverte, maintenant, à toi de choisir si tu veux m’écouter ou non. » Malheureusement, en sortant de la bergerie, Adam a entraîné tous les autres à sa suite et nous a tous égarés. Nous sommes aussi coupable que Adam, parce que nous l’avons suivi.

Mais c’est à cause d’un seul mouton, Adam, que nous sommes tous perdus, c’est grâce aussi à un seul mouton que tous vont revenir vers le berger. C’est Jésus, qui est à la fois le Fils du berger et la brebis rassembleuse, celle qui permettra de retrouver la vie. Car, on était tous tellement égarés que la seule façon de revenir vers le maître c’est de faire « game over » comme dans les jeux vidéo et de tout recommencer en neuf. Mais cette fois, en suivant la voix du maître, car il sait ce qui est bon pour nous.

Dans l’Évangile, on explique qu’à la fin de notre vie, nous allons rencontrer le Roi de l’Univers, le vrai berger. À ce moment, le Roi va nous demander si nous avons écouté le maître et si nous l’avons suivi. Il va demander aussi si on s’est comporté comme lui en prenant soin des autres, comme il l’a fait pour nous. A ce moment, il saura si vraiment on a fait partie de sa bergerie, car en vivant avec le maître on devient peu à peu comme lui, c’est-à-dire bon.

Marie-Hélène Dufour
Agente de pastorale
pastoralebrompton@yahoo.ca

mardi 20 septembre 2011

Évangile Dimanche 18 Sept. 2011

Commentaire sur l’Évangile du 18 septembre 2011

La parabole des travailleurs de la dernière heure.

Permettez-moi de partager avec vous mes impressions sur l’Évangile d’aujourd’hui.
D’abord, lorsque j’ai lu le texte, il me semblait que c’était injuste que ceux qui ont travaillé plus longtemps à la vigne reçoive le même salaire que ceux qui sont arrivés en dernier. Mais pour comprendre, je me suis mise à la place des personnes qui, toute leur vie, errent et cherchent le bonheur. Ces personnes qui tentent de combler leurs soifs par toutes sortes de choses, mais qui, dans le fond, ne sont pas heureux. Au cours de leur vie, ces personnes, sans maître, s’égarent sur des chemins obscurs, croyant avoir pris de bonnes décisions. Elles se retrouvent profondément seules au fond d’eux-mêmes, parce qu’elles n’ont pas rencontré le Maître de la Vie.

Alors, tout ce temps perdu à chercher, à errer loin du Maître, tout ce temps doit-il être compté ? Doit- il être puni ? De toute façon, la solitude et la tristesse d’être sans vie loin du Maître est déjà une punition en soi.

Et si nous avions rencontré ce Maître si bon, si généreux, si patient qu’est Dieu. Si nous l’avions rencontré avant, aurions nous plus de mérites que ceux qui ne le connaissent pas ? Notre seul mérite est de rester fidèle à sa vigne et d’avoir dit « oui » à l’Amour. Mais ce « oui » se renouvelle à chaque jour en acceptant que Dieu soit dans ma vie et qu’il soit le maître de ma vie. Alors, j’accepte donc que ce ne soit pas moi le maître de ma vie. Mon seul pouvoir est que dans chaque situation, je peux choisir de suivre l’Amour ou de le refuser.

Voici un exemple concret d’une dame de 50 ans qui venait de vivre un grand changement dans son cœur. Elle venait de rencontrer Dieu. Ce changement s’appelle une conversion. Elle était toute triste et elle me disait : « si j’avais su avant, si j’avais su ». J’étais triste avec elle parce que, comme dans la parabole de Jésus, son cœur était « resté à ne rien faire » durant tout ce temps. Comme si son cœur n’avait pas été engagé à aimer profondément. Car, on a tous besoin de quelqu’un qui nous engage. Qui nous dise : « j’ai besoin de toi, veux-tu aimer ? » et qui nous dise notre importance. Et nous avons la responsabilité de répondre.

Puis notre réponse ne se fait pas seulement en parole, mais c’est par des actions concrètes qu’on peut percevoir ceux qui travaillent à la vigne de ceux qui cherchent encore. Ceux qui sont à la vigne ne sont pas meilleurs que les autres. Non. Ils sont simplement répondus à l’appel du Maître.

Marie-Hélène Dufour
Agente de pastorale

samedi 12 février 2011

HOMÉLIE DU DIMANCHE 06 fev. 2011

« Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde »



Les jours rallongent heureusement. Mercredi fête de la Présentation, l’Église a reconnu en Jésus la lumière du monde et la gloire du peuple de Dieu. Le fait que le Christ éclaire nos vies est déjà une bonne nouvelle. Nous avons reçu sa lumière le jour de notre baptême et nous avançons dans la vie en enfants de lumière. Il faut que nous en soyons conscients. A cette grâce de Dieu est attachée une grande responsabilité, une mission. Pas seulement pour les curés et les gens de la pastorale. Au moment où nous sommes rassemblés autour de Jésus pour écouter sa parole, il nous redit : « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde ». Jésus ressuscité compte sur nous pour éclairer la nuit de notre monde . Nous sommes bien conscients de ce que ça veut dire. Disciples du Christ, nous avons la responsabilité de répandre autour de nous le goût de l’Évangile. Quelle confiance le Seigneur nous fait mais aussi quel défi!


Lorsque Jésus emploie les images du sel et de la lumière, il y voit quelque chose de bon. Mais de nos jours, le sel a mauvaise presse. Nous en mangeons trop : attention aux maladies cardiaques. Des firmes se spécialisent dans des produits sans sel. Quant à la lumière, du moins celle du soleil, il faut nous en protéger : attention au cancer de la peau! Cette méfiance moderne s’apparente étrangement à la réaction de bien de nos contemporains par rapport à l’Église et à ses prises de parole. Dans ces conditions, il faut le reconnaître humblement : être le sel de la terre et la lumière du monde n’est pas une mince affaire.


Comment demeurer fidèles à la mission confiée par Jésus à ses disciples? Nous préférerions sans doute rester tranquillement chez nous plutôt que de courir le risque d’éloigner nos proches en prenant la parole ou en agissant au nom de notre foi. Pourtant la mission dont parle Jésus dans l’Évangile n’est pas réservée à ceux et celles qui sont officiellement mandatés par l’Église pour une charge pastorale. Jésus s’adressait à tous ses disciples quand il disait : « Vous êtes le sel de la terre… vous êtes la lumière du monde ». Tout le peuple de Dieu, celui que nous formons est chargé de transmettre aux autres le goût de l’Évangile et de faire briller la lumière du Christ au milieu des ténèbres de la vie. Et les occasions ne manquent pas, on n’a qu’à feuilleter nos journaux.


Il est normal que l’ampleur de cette mission suscite de l’inquiétude, de l’inconfort. Cela peut nous paralyser, nous empêcher de témoigner de notre foi. C’est bon pour les autres ou comme on dit aujourd’hui : Pas dans ma cour! Il importe alors de nous rappeler que depuis le matin de Pâques, l’annonce de l’Évangile ne va pas sans risque. Paul disait dans la 2e lect. : « Quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage humain ou de la sagesse… C’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant que je suis venu chez vous. Mon langage, ma proclamation de l’évangile n’avaient rien à voir avec le langage d’une sagesse qui veut convaincre ». Si le grand saint Paul a vécu de tels sentiments envers sa mission, n’est-il pas normal que nous soyons aussi craintifs et tout tremblants devant la responsabilité que nous confie le Christ?
Donc, il faut connaître les secrets d’un bon assaisonnement. Prenons au sérieux la manière avec laquelle Jésus décrit la mission qu’il nous confie : « Vous êtes le sel de la terre ». S’il ne faut pas abuser du sel, il ne faut pas s’en abstenir totalement. Apprenons à être de bonnes cuisinières, de bons cuistots. Pas assez d’épices, le plat est fade, sans goût. Trop d’épices et la sauce est gâchée. De même, il faut apprendre à respecter la sensibilité de celles et ceux que le Seigneur place sur notre route. Il faut savoir comment doser la manière dont nous parlons au nom de notre foi. N’ayons pas peur de parler, mais ayons toujours assez d’humilité pour demander à l’Esprit-Saint de nous inspirer la parole qu’il faut, celle qui rejoindra les coeurs. N’oublions pas non plus de lui demander de préparer le cœur de celles et ceux à qui nous témoignerons de notre foi. Parfois même le silence vaut mieux; les gens nous regardent agir. Notre manière d’être parle aussi, elle est éloquente.


Il faut savoir aussi les secrets d’un bon éclairage. Jésus nous dit : « Vous êtes la lumière du monde ». Après la présentation d’un film, si on allume les lumières à pleine puissance, les gens seront aveuglés. Évitons d’imposer le faisceau de nos projecteurs dans les yeux des gens. Offrons plutôt la lumière du Christ qui est douce. La première lettre de Pierre dit : « Ayez au milieu des païens une conduite excellente; ainsi, alors même qu’ils vous calomnient… ils auront devant les yeux vos actions et ils rendront gloire à Dieu ». Choisissons d’offrir la lumière plutôt que de l’imposer. Pour cela, nous pouvons nous inspirer de ce que le prophète disait dans la première lecture : « Partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtements, ne pas te dérober à ton semblable... Si tu donnes de bon cœur à celui qui a faim, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera comme la lumière de midi ». Ces paroles nous viennent de loin, mais elles sont toujours actuelles. Que vos paroles et vos actions témoignent sans cesse de votre foi.


Nous sommes donc sel de la terre et lumière du monde parce que celui en qui nous croyons, Jésus-Christ, est la lumière qui s’est levée sur ceux qui habitent le pays de l’ombre et de la mort. Comme lui nous avons à assaisonner le monde en lui donnant la saveur de l’Évangile. Notre mission, comme la sienne, est un chemin difficile mais pas impossible. En étant avertis ce qui se passe dans notre société, nous constatons qu’il y a place pour le témoignage chrétien.


Aussi, si nous regardons attentivement nous allons découvrir que beaucoup de gens remplissent, souvent sans le savoir, cette consigne par leur façon de vivre. Leur bonne humeur donne le goût de vivre, écartent les mauvais présages, donne confiance en l’avenir. Leur foi parle d’elle-même. A l’occasion des Fêtes récentes, on a vu au Québec par exemple, un accroissement significatif de la participation aux messes de Noël. C’est assez généra l selon une enquête récente. Nous pouvons témoigner que des gens ont donné l’exemple. S’il y a un goût pour écouter de nouveau la Parole de Jésus, soyons de ceux et celles qui en favoriseront la possibilité. Profitons de toutes les occasions du quotidien pour témoigner en paroles et en actes de l’espérance qui habite nos cœurs.